Combien vaut une vie humaine en fonction du contexte?
by brocktice
Question by Armingaud D: Combien vaut une vie humaine en fonction du contexte?
Ne faites pas les effarouché(e)s : il FAUT chiffrer le coût d’une vie humaine, ne serait-ce que pour s’assurer qu’en entreprenant d’un côté des travaux qui permettent d’en sauver, cela n’en fait pas perdre de l’autre poar lmanque de crédits. Redresser un virage dangereux et éviter deux accidents mortels par an ? Oui, mais à condition que cela ne fasse pas renoncer à un hôpital qui permettrait d’en sauver dix. Bref, il faut chiffrer, que cela plaise ou non.
Pour les entreprises privées – ou leurs assurances – c’est au moins le montant de l’indemnité qu’il faudra verser à la famille et des pensions qu’il faudra verser aux descendants jusqu’à leur majorité (le naufrage du « Titanic » a dû coûter chaud à la Lloyd’s !). Mais aujourd’hui, à combien est estimée selon vous non pas la vie humaine, mais le montant maximum d’efforts qu’on a les moyens de consentir pour en sauver une lorsque les projecteurs des médias ne sont pas braqués dessus ?
(Remarquons que déjà grâce à cela la vie d’un journaliste vaudra 4 ou 5 fois plus que celle de quelqu’un qui ne l’est pas, comme on le voit dans les affaires d’otages et au diable la devise de la République !)
Alors, en euros ? A partir de quel montant dit-on « c’est au-dessus de nos moyens de sauver cette vie » ?
De combien la crise a-t-elle fait baisser ce chiffre ?
Le déremboursement des plusieurs médicaments en est-il la conséquence ?
« une vie humaine vaut environ 1 euro par jour (seuil de pauvreté) »
La question concerne le prix de la sauvegarde d’une vie, pas de son entretien journalier.
« une vie humaine vaut des millions d’euros si on calcule le prix de chaque organe et leur rareté ».
Surtout au prix où son les couronnes dentaires, en effet 🙁
« L’appellation « assurance-vie » est mensongère, il s’agit bien d’une « assurance-mort » puisque l’argent est versé au bénéficiaire quand l’assuré meurt. »
Tu confonds assurance-vie et assurance-décès. Le bénéficiaire d’une AV récupère ses sous avec un petit intérêt en fin de contrat.
« Voyez l’exemple du sauvetage des 17 mineurs. Ça a coûté une fortune et aurait pu tout aussi bien trouver de bonnes justifications pour les laisser crever »
Ce qui est arrivé pour le « Koursk », hélas !
Intervention brillante et poussenlair justifié 🙂
« une vie humaine n’a pas de prix. Elle ne se monnaie pas ! »
La sauvegarder a un coût qu’on engage ou non, ce qui revient exactement au même.
« Serais-tu là toi si des médecins ne t’avaient pas sauvés ? »
Je ne serais pas là s’il n’y avait pas eu la deuxième guerre mondiale. Les moyens mis en oeuvre me paraissent tout de même quelque peu disproportionnés au résultat.
« Moi aussi je dois ma vie à la recherche médicale, et cela a un coût »
Assumé par qui et à quel autre coût ? Telle est la question. Tu ne sais pas si la sauvegarde de ta vie n’a pas causé par ailleurs des morts par manque de crédits. Essaies-tu de t’en montrer digne ?
« ne voir que le côté pécuniaire est un non-sens, à mon avis »
Qui a parlé de ne voir « que » cela ? Mais il faut voir AUSSI cela. La politique de l’autruche n’a jamais été bien féconde sur le long terme.
Best answer:
Answer by Aurore boréale
Une vie humaine ne vaut plus rien, mais rassure toi bientôt l’argent vaudra encore moins.
Know better? Leave your own answer in the comments!
Zarkann
9 juillet 2011 @ 18 h 05 min
Contexte social : une vie humaine vaut environ 1 euro par jour (seuil de pauvreté).
Contexte médical : une vie humaine vaut des millions d’euros si on calcule le prix de chaque organe et leur rareté. 60.000 euros pour un cœur, par exemple. Certains produits du corps comme le sang de groupe sanguin rare (O négatif par exemple)…
Contexte des assurances : quand on assure une personne sur sa vie (en fait sur sa mort), l’évaluation est fonction uniquement du contrat qui détermine les primes à verser. Mais comme je le dis, on chiffre la mort et non la vie. L’appellation « assurance-vie » est mensongère, il s’agit bien d’une « assurance-mort » puisque l’argent est versé au bénéficiaire quand l’assuré meurt.
Contexte du sauvetage : la vie n’a pas de prix. Voyez l’exemple du sauvetage des 17 mineurs. Ça a coûté une fortune et aurait pu tout aussi bien trouver de bonnes justifications pour les laisser crever (ce qui arrive d’ailleurs tous les jours).
Diane9
9 juillet 2011 @ 18 h 22 min
Même en fonction du contexte, une vie humaine n’a pas de prix. Elle ne se monnaie pas !
Certes le contexte économique dont dont parles, les médicaments non remboursés etc…ne doivent pas nous faire perdre de vue que la recherche doit être continuée pour sauver des vies ;
D’ailleurs cela a donné ses preuves.
Serais-tu là toi si des médecins ne t’avaient pas sauvés ?
Moi aussi je dois ma vie à la recherche médicale, et cela a un coût.
Alors ne voir que le côté pécuniaire est un non-sens, à mon avis.
thierrygurgy
9 juillet 2011 @ 18 h 40 min
En ce qui concerne les marins du « Koursk », je ne suis finalement pas trop ému par la mort de gars payés (et mal, en plus) pour me foutre une bombe sur la gueule…
Quand au prix de la vie, il est exorbitant quand tu regardes ce que coûte un ministre sarkozyste et ce qu’il rapporte à la nation.