3 Comments

  1. Zarkann
    9 juillet 2011 @ 18 h 05 min

    Contexte social : une vie humaine vaut environ 1 euro par jour (seuil de pauvreté).

    Contexte médical : une vie humaine vaut des millions d’euros si on calcule le prix de chaque organe et leur rareté. 60.000 euros pour un cœur, par exemple. Certains produits du corps comme le sang de groupe sanguin rare (O négatif par exemple)…

    Contexte des assurances : quand on assure une personne sur sa vie (en fait sur sa mort), l’évaluation est fonction uniquement du contrat qui détermine les primes à verser. Mais comme je le dis, on chiffre la mort et non la vie. L’appellation « assurance-vie » est mensongère, il s’agit bien d’une « assurance-mort » puisque l’argent est versé au bénéficiaire quand l’assuré meurt.

    Contexte du sauvetage : la vie n’a pas de prix. Voyez l’exemple du sauvetage des 17 mineurs. Ça a coûté une fortune et aurait pu tout aussi bien trouver de bonnes justifications pour les laisser crever (ce qui arrive d’ailleurs tous les jours).

  2. Diane9
    9 juillet 2011 @ 18 h 22 min

    Même en fonction du contexte, une vie humaine n’a pas de prix. Elle ne se monnaie pas !
    Certes le contexte économique dont dont parles, les médicaments non remboursés etc…ne doivent pas nous faire perdre de vue que la recherche doit être continuée pour sauver des vies ;
    D’ailleurs cela a donné ses preuves.
    Serais-tu là toi si des médecins ne t’avaient pas sauvés ?
    Moi aussi je dois ma vie à la recherche médicale, et cela a un coût.

    Alors ne voir que le côté pécuniaire est un non-sens, à mon avis.

  3. thierrygurgy
    9 juillet 2011 @ 18 h 40 min

    En ce qui concerne les marins du « Koursk », je ne suis finalement pas trop ému par la mort de gars payés (et mal, en plus) pour me foutre une bombe sur la gueule…
    Quand au prix de la vie, il est exorbitant quand tu regardes ce que coûte un ministre sarkozyste et ce qu’il rapporte à la nation.