Tout ce qu’il faut savoir sur la complémentaire retraite
Le salarié du secteur privé doit obligatoirement être affilié à deux régimes de retraite :
‒ le régime de base : c’est la pension de retraite de premier niveau. Pour en bénéficier, le salarié doit être affilié et avoir cotisé tout au long de sa vie professionnelle, à une ou plusieurs caisses de retraite, qui lui versent la pension de base à son départ à la retraite.
‒ le régime complémentaire est alimenté par les cotisations patronales et salariales. La retraite complémentaire est gérée par la caisse de retraite ou d’autres organismes habilités (les caisses de protection sociale pour la France).
Fonctionnement de la complémentaire retraite
La complémentaire retraite est versée pour compléter le régime de base. La cotisation est constituée de 40 % de part salariale (prélevée sur le salaire) et de 60 % de part patronale. L’employeur verse la cotisation prélevée du salaire. Aucune démarche n’est faite par le salarié.
La retraite complémentaire est un régime de répartition. Autrement dit, c’est la cotisation prélevée aux salariés et aux employeurs qui permet de payer les pensions des retraités.
Les cotisations versées sont converties en points de retraite. Un point de retraite correspond à un montant précis. En 2021, la valeur d’un point de retraite est de 1,2841 €. C’est en fonction des points accumulés tout au long de sa vie professionnelle que le montant total de la retraite complémentaire est calculé.
La retraite complémentaire est gérée indépendamment de la retraite de base.
Quels sont les organismes qui gèrent la complémentaire retraite ?
La cotisation est versée auprès de l’Agirc-Arrco. Il s’agit de deux organismes de gestion du régime de retraite complémentaire. L’Agirc (Association des régimes de retraite complémentaire) gère la retraite complémentaire de l’ensemble des employé. L’Arrco (Association générale des institutions de retraite complémentaire des cadres) concerne uniquement les cadres. Les deux organismes sont fusionnés depuis le 1 janvier 2019 en un seul régime : Agirc-Arrco. Ainsi, les employés-cadres bénéficient à la fois des points de retraite Agirc et Arrco.
L’Agirc-Arrco fédère les caisses de retraite complémentaire, représentées par 12 groupes de protection sociale complémentaire en France.
La complémentaire retraite pour le secteur public
Le RAFP (retraite additionnelle de la fonction publique) et l’Ircantec (dédiée aux agents non-titulaires de l’État, aux praticiens hospitaliers, aux élus et aux membres du gouvernement) sont des régimes obligatoires de retraite complémentaire pour le secteur public, fonctionnant également selon le régime en point. La cotisation est prélevée sur les revenus.
La RAFP est calculée sur la base des éléments suivants : les primes et les indemnités, les avantages en nature, toute autre rémunération sur laquelle le salarié ne cotise pas au régime de retraite de base. Le salarié cotise à hauteur de 5 % des rémunérations prises en compte. L’État verse également une part de 5 %.
La cotisation à l’Ircantec est prélevée sur les revenus. Il fonctionne également sur l’acquisition de points.
Autres retraites supplémentaires
Il existe un autre régime, la retraite supplémentaire, un régime qui s’ajoute aux deux premiers, cités précédemment. Le salarié peut en bénéficier à la retraite. Contrairement aux deux autres, la retraite supplémentaire est facultative. Le salarié peut le contracter auprès des compagnies d’assurance ou les établissements bancaires.
Le PER (plan d’épargne retraite) et les PER d’entreprise (anciennement le plan d’épargne retraite collectif ou PERCO), sont ouverts à tous les salariés. La souscription est également à faire auprès des établissements financiers ou d’un organisme d’assurance. Le versement de l’épargne peut être fait soit en capital, soit en rente, soit partiellement les deux.
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