Nettoyage en hauteur : un métier en pleine expansion… mais dangereux
L’entretien d’un bâtiment implique plusieurs travaux. Si les constructions basses requièrent un nettoyage sans risque extrême, les immeubles à étages nécessitent un nettoyage en hauteur qui s’illustre notamment par le lavage des vitres. Les équipements utilisés pour ce métier et le contexte de ce dernier en font un travail assez dangereux, quoiqu’il soit en pleine expansion. Cet article vous entretient au sujet de cette observation.
Les risques du nettoyage en hauteur
Les activités de nettoyage en hauteur ont des risques pas des moindres, même quand il s’agit des travaux à hauteur réduite. Ces activités impliquent, la plupart du temps, le lavage des vitres au niveau de duplex ou de bâtiments relativement hauts.
En réalité, les escabeaux ainsi que d’autres moyens aidant à la surélévation ne sont pas gages d’une sécurité absolue et peuvent, de façon constante, exposer les travailleurs au péril. De façon logique, plus la hauteur est importante, plus la gravité des éventuels accidents se trouve être amplifiée.
A en croire les statistiques, les chutes de hauteur font 10 % des accidents qui ont lieu au niveau des activités de nettoyage. Les plus concernés des facteurs matériels sont les escabeaux et échelles, les toitures ainsi que les éléments de mobilier (tables, chaises, etc.).
Les risques liés au nettoyage en hauteur peuvent être prévenus de façon beaucoup plus efficace quand la prévention est intégrée dès la construction des bâtiments. C’est pour cette raison que les textes réglementaires qui s’adressent aux maîtres d’ouvrage encouragent dans ce sens. Ils préconisent que les lieux de travail ainsi que leurs équipements sont appelés à être conçus et construits de manière à ce que les surfaces vitrées en toiture ou en élévation puissent être nettoyées en toute sécurité.
Pour tous types de travaux de nettoyage, il est recommandé de faire appel à un spécialiste comme G.A.S. Les nettoyeurs de cette entreprise sont pétris d’une expertise conséquente et d’une expérience qui garantissent un résultat probant et sans risque.
Quelles précautions pour limiter les risques ?
Les travailleurs qui effectuent le nettoyage en hauteur et ceux qui sont présents au niveau du bâtiment et aux alentours de ce dernier doivent ainsi choisir, à chaque fois que c’est possible, des solutions de protection collective (ponts mobiles, nacelles fixes, moyens d’accès fixes).
En outre, pour tous les immeubles, un DIUO (dossier d’intervention ultérieure sur l’ouvrage) doit être constitué. C’est un document qui peut être mis à disposition de l’entreprise de propreté pour consultation.
Au niveau des entreprises de propreté, il y a des principes de base qui évitent aux travailleurs de s’exposer aux risques. En effet, ces sociétés doivent :
- prôner les travaux de plain-pied avant de choisir des travaux avec moyen d’élévation ;
- donner la priorité aux matériels qui offrent la possibilité de procéder à l’implémentation des protections collectives : échafaudages volants, élévateurs de personnel, échafaudages roulants, plates-formes de travail ;
- utiliser les échelles uniquement dans le cas où il est impossible, de façon technique, d’assurer la mise en place des dispositifs précédemment cités, pour des travaux de durée restreinte. Ceci doit être fait à condition qu’il y ait une mise en œuvre des moyens de protection individuelle (présence de deux salariés au moment de l’intervention, point d’ancrage avec port du harnais, …).
Ces matériels, pour la plupart, sont assujettis à des vérifications (pendant la mise en service, et de façon périodique). Les salariés concernés par les travaux en hauteur sont appelés à être reconnus capables d’en découdre avec ce genre de travaux. De même, il leur faut recevoir, pour l’utilisation des différents matériels, une formation à la sécurité.