Crédits immobiliers : Comment baisser des taux d’emprunts jusqu’à zéro ?
Les taux de crédits immobiliers sont en train de baisser considérablement. En effet, ils ont baissé de 2,60% en septembre de cette année. Des emprunteurs ont réussi, pourtant de voir ces taux baisser jusqu’à atteindre un taux de zéro pourcent. Comment faire pour relever ce défi ? Quelles astuces pour réussir à négocier un prêt immobilier pratiquement à taux nul ?
Emprunter à Taux variables : Une pratique assez peu répandue en France
Dans la plupart des cas, les français ont tendance à négocier des emprunts à des taux fixes pour l’acquisition de biens. Effectivement, 9 français sur 10 préfèrent les emprunts à taux fixes classiques au lieu des emprunts à taux variables. Une institution internationale, le comité de Bale, souhaite l’abandon de cette pratique commune en France. Cette institution voudrait que ce soient les banques qui payent si les taux augmentent. Cela a pour conséquence que les banques françaises craignent la déstabilisation du marché si de telles mesures sont répandues et banalisées chez le grand public.
Miser sur les emprunts à taux variables au lieu de ceux à taux fixe
C’est ce qu’un astucieux emprunteur à fait pour son crédit immobilier, qui a anticipé la baisse des taux depuis 2005.Pour le financement de son projet, il décide d’emprunter une centaine de milliers d’euros en totalité par taux variable. La grosse différence entre taux variable et taux fixe lors d’un emprunt est que l’emprunteur ne peut pas « deviner » à l’avance, la totalité du cout de son crédit. Ce qui n’est pas sans risque car si les taux augmentent le futur acquéreur pourrait payer jusqu’à 7% d’intérêt. Donc, par ce pari tout à fait audacieux et pourtant banal, il réussi à bénéficier d’un taux nul, c’est-à-dire à 0.
Emprunter à taux variable et non à taux fixe est une opération non sans risque, mais dans la plupart des cas, ce pari peut s’avérer être gagnant à long terme. Les emprunteurs pourraient voir les taux baisser considérablement au cours du temps grâce à cela. Toutefois, les banques françaises affichent bel et bien leur doute par rapport à ce genre de pratique. Affaire à suivre.