Alourdissement des factures de remboursement
Quand les maisons d’assurances mettent leurs mains dans leurs portes feuilles pour sortir leurs chéquiers.
Le domaine de l’assurance subit aussi de plein fouet les effets néfastes du réchauffement climatique qui faussent les prévisions des spécialistes même pour des périodes similaires. En effet, les factures de remboursement ne cessent de s’alourdir et de s’accumuler, face aux fréquences des intempéries de plus en plus proches, ainsi que de l’accroissement en puissance des catastrophes naturelles, telles que Grêle, inondations, tornades,…depuis le début du mois de juin, en effet, plusieurs tempêtes ont été dénombrées.
En voici quelques détails chiffrés
Près de 350 millions d’euros, rien que pour la tempête de grêle de la Pentecôte! C’est du jamais vu ! Chez KBC, près de 48 millions d’Euros de facture à payer pour les sinistres grêles et inondation, dont 41 millions pour la tempête de pentecôte.
Chez Belfius Insurance, près de 16000 sinistres déclarés, dont 29 millions d’euros en incendie et 10 millions en auto, toujours suite à la tempête de la Pentecôte seule.
Pour AG Insurance, des dizaines de millions d’Euros à payer aussi, toujours rien que pour la même tempête de la Pentecôte.
Des factures trop lourdes à payer. Les primes d’assurance vont-elles augmenter ?
Les récents évènements qui ont conduit, comme nous l’avons cité précédemment, des factures titanesques à régler pour les maisons d’assurances, laissent présager que la hausse des primes d’assurances est quelque peu envisageable, pour ne pas dire inévitable.
Toujours, comme mentionné ci-dessus, les conséquences causées par ces phénomènes de la nature n’ont pas du tout été prévues par les maisons d’assurance. Ceci a certainement des effets sur la trésorerie de ces assureurs qui ont vu leur bénéfice complétement ébranlé.
Quid de la qualité des prestations des assureurs.
Les maisons d’assurance, comme toute entreprise, cherchent avant tout à se faire des profits. L’augmentation des tarifs des assureurs est certes agaçante pour les usagers. Mais il faudrait aussi se dire que le maintien du même tarif ne risquerait il pas de diminuer la qualité des prestations fournies par ces maisons d’assurance ?
A moins que les souscripteurs d’assurance vont miser sur la concurrence et que les assureurs sont obligés de revoir définitivement à la baisse leur politique et marge de rentabilité. Point à méditer.