6 Comments

  1. Dora
    1 janvier 2013 @ 23 h 13 min

    Autrement dit?

  2. babybobu
    1 janvier 2013 @ 23 h 57 min

    C’est vrai que l’on peut penser quelqu’un qui a souffert saura reconnaître la souffrance de l’autre et lui apporter de l’aide, par contre la souffrance produit parfois également le repli sur soi et même de la haine vis à vis de ceux qui sont en quelque sorte vos concurrent dans le malheur.
    On peut aussi se demander si on ne cherche pas à vivre la douleur par procuration en se montrant solidaire des plus démunis, « j’ai voulu vivre ce qu’ils vivaisent, souffrir avec eux, comme eux », souffrir un peu, à temps partiel en quelque sorte permet de mieux apprécier sa façon de vivre le reste du temps.
    Je ne cherche pas à critiquer ces comportements, ils sont humains, une part en nous cherche le bonheur et la joie et une autre le malheur et la souffrance (instinct de vie instinct de mort). S’ils permettent de mettre en place de véritables solidarités et que ce faisant le sort des malheureux s’améliore tant mieux.
    La solidarité entre 2 êtres souffrants peut aussi être une manière de dépasser les difficultés et une réponse appropriée qui va atténuer cette souffrance voire la faire disparaître.

  3. Cébette
    2 janvier 2013 @ 0 h 45 min

    C’est un faite ,qu’on attend souvent que ça aille mal pour réagir et être solidaires avec les autres mais il y a tout de même des gens très solidaires entre eux même quand tout va bien….

  4. lepersan
    2 janvier 2013 @ 1 h 12 min

    Tout depend de quel forme de solidarité. La solidarité intra familiale nait aussi de l’amour sans forcement de la douleur . Des présences qui se rassemble simplement pour le plaisir. Dans certaines tributs en afrique et amazonie la famille est beaucoup plus unie que dans notre monde occidental, ou le regne de l’égoisme roi demeure la régle. La solidarité, c’est un grand partage que vive tous ceux qui s’occupent d’activité dans les ONG. Ce n’est pas forcement par compassion mais par besoin mutuel de participer à des activités délaissées par les états

  5. Cleo
    2 janvier 2013 @ 2 h 01 min

    La solidarité vient de la compassion, à mon avis.

  6. just_the_better
    2 janvier 2013 @ 2 h 04 min

    Je ne pense pas. La solidarité nait d’un « égoïsme » sur la base d’un raisonnement d’assurance sur le principe « je préfère cotiser socialement pour être couvert s’il m’arrive qch ».

    La solidarité ne nait donc pas de la douleur mais soit de la peur de l’avenir pour soi, soit d’un calcul de risques et de garanties.