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  1. christine g
    25 novembre 2012 @ 11 h 37 min

    LE MICRO CRÉDIT À MADAGASCAR

    Développement de la micro finance
    Publié dans l’édition du jeudi 19 octobre 2006 (page 9)

    La micro finance – dont les bases sont la collecte d’épargne sans frais et le prêt de micro crédits – attire une clientèle chaque année plus importante à Madagascar, où l’accès à un service financier est l’un des plus faibles au monde : moins de 3% de la population a un compte bancaire.

    MADAGASCAR

    AVEC 40.000 adhérents de plus depuis le début 2006, le système de micro finance touche désormais à Madagascar 273.558 membres à travers le pays, selon des chiffres collectés fin juin par l’Association Professionnelle des Institutions Financières Mutualistes (APIFM), qui regroupe la Coordination Nationale de la Micro Finance (CNMF) et les différentes Institutions de Micro Finance (IMF) : mutualistes, non-mutualistes et organisations financières de proximité.
    Le système du micro crédit aurait ainsi atteint dans la Grande Ile un taux de pénétration* dans les ménages malgaches de 7,6% (contre 6,5% fin 2005) – sur la base de 80% de la population estimée à faibles revenus et de ménages composés en moyenne de 4,5 personnes.
    413 caisses constituent l’ensemble des Institutions de Micro Finance (IMF) à Madagascar : ensemble, elles ont collecté un volume d’épargne qui dépassait 10 millions d’euros à la fin juin 2006. Abondé des subventions versées aux établissements, ce volume d’épargne a permis aux IMF mutualistes de distribuer pour plus de 15,3 millions d’euros de crédits.
    Les IMF mutualistes sont l’ADéFi (Action pour le Développement et le Financement des micro entreprises), le réseau AECA (Association des caisses d’Epargne et de Crédit Autogérées), le réseau CECAM (Caisse d’Epargne et de Crédit Agricole Mutuels), le réseau OTIV (Ombona Tahiry Ifampisamborana Vola) et le réseau TIAVO (Tahiry Ifamonjena Amin’ny Vola).
    L’Agence Française pour le Développement (AFD), par exemple, intervient essentiellement sous forme de subventions à quatre institutions mutualistes et non-mutualistes de micro finance : la CECAM, l’ADéFi, Vola Mahasoa, et désormais Mahavotse.

    À ces 15,3 millions d’euros de crédits, il faut ajouter 1,3 million d’euros d’encours de crédits des IMF non-mutualistes (pour 9.870 membres) que sont la Société d’Investissement pour la Promotion des Entreprises à Madagascar (SIPEM), l’Association pour la Promotion de l’Entreprise à Madagascar (APEM/PAIQ), Vola Mahasoa, Entreprendre à Madagascar (EAM) et la Caisse d’Epargne de Madagascar (CEM).
    D’autres structures enfin, associations ou ONG appelées Organisations Financières de Proximité (OFP) – telles que Haingonala, CDA, HARDI, PSDR, PHBM, CEFOR, SOAHITA – offrent aussi des services ou des produits micro financiers.

    L’ensemble du secteur est soutenu par presque tous les principaux bailleurs de fonds internationaux :
    BAD, Banque mondiale, Délégation Suisse, Délégation de l’UE, FENU, FIDA, OIT, PNUD, USAID et AFD.

  2. fuschiapetitspois
    25 novembre 2012 @ 12 h 16 min

    tu veux dire à un ressortissant d’un autre pays? parce que à un état étranger, oui, c’est possible, par la bourse par exemple…
    sinon, si on clique sur le lien « l’annuaire symbiotics » dans la partie « liens externes » de cette page
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Microcr%C3%A9dit#Liens_externes
    on trouve ce résultat pour madagascar:
    http://www.symbiotics.ch/en/microfinance-directory/?action=search&sFreeSearch=&sTypeID=&sActivityID=&sCountryID=MG