Question: Pour une fois, j’approuve le gouvernement. Et vous?
Question by ǝlɐuƃıs snqɐ: Pour une fois, j’approuve le gouvernement. Et vous?
Déserts médicaux : la droite prend le risque d’un divorce avec les médecins
Le ton monte entre les médecins libéraux et le gouvernement. A trois semaines de l’examen, à compter du 10 février, du projet de loi « Hôpital, patients, santé, territoire » par l’Assemblée nationale, la question de la lutte contre la désertification médicale cristallise le désaccord entre les syndicats de médecins et les pouvoirs publics.
Pour la première fois depuis plus de dix ans, la majorité prend le risque de déplaire à une corporation qui fait pourtant partie de sa clientèle électorale : le ministère de la santé demande en effet aux médecins de s’engager à travailler ponctuellement dans les zones désertifiées, sous peine d’amende. Cette mesure de contrainte est fermement rejetée par la plupart des organisations de médecins libéraux.
Avec près de 2,6 millions de Français qui connaissent de sérieuses difficultés pour trouver un médecin, la progression des déserts médicaux s’est transformée en enjeu politique. Au ministère de la santé, on ne compte plus les lettres d’élus locaux s’alarmant de la disparition progressive des praticiens, en campagne ou en banlieue. Le projet de loi « Hôpital, patients, santé, territoire », de la ministre de la santé, Roselyne Bachelot, prévoit certes des mesures incitatives pour que les médecins s’installent dans les « zones blanches » (aides à la création de maisons médicales pluridisciplinaires, régionalisation de la répartition de l’offre médicale). Mais le gouvernement souhaite aller plus loin et demande un effort supplémentaire aux médecins dans le cadre des discussions tarifaires qu’ils mènent avec l’Assurance-maladie.
En contrepartie d’une revalorisation de la consultation du généraliste de 22 à 23 euros, que les médecins réclament depuis plusieurs mois, le gouvernement met en avant le principe d’un « Contrat santé-solidarité » : les praticiens qui souhaitent s’installer en « zones sur-denses » (soit la grande majorité des nouvelles installations), et ceux qui y exercent déjà, devront travailler ponctuellement en zones désertifiées, soit sous la forme d’une consultation en cabinet secondaire, soit en participant au système de gardes. S’ils refusent, ils devront payer une indemnité.
La menace de cette sanction financière a mis le feu aux poudres : « C’est une hérésie totale, réagit Michel Chassang, président de la Confédération syndicale des médecins français (CSMF), principale organisation représentative. Mettre en place une sorte de service médical obligatoire est inacceptable pour les médecins libéraux. Nous ne sommes pas en Union soviétique ! »
L’initiative du gouvernement tranche avec la lune de miel qui caractérisait jusqu’ici les relations entre la droite et les médecins. Echaudée par l’expérience malheureuse des ordonnances Juppé en 1996, qui avait jeté plusieurs milliers de médecins dans la rue pour protester contre des mesures d’économies forcées – et abouti à la sanction des urnes un an plus tard, aux législatives -, la majorité s’était employée, depuis, à s’attirer à nouveau les grâces du corps médical. A peine réélu président de la République, en 2002, Jacques Chirac acceptait le passage de la consultation du généraliste à 20 euros et la fin de l’obligation d’effectuer des gardes de nuit et de week-end. S’appuyant sur la CSMF, le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin
Best answer:
Answer by Blondin
moi egalement
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guernica ♪♪
11 août 2011 @ 10 h 41 min
il serait temps, vu le nombre de patients et surtout d’enfants décédés ces derniers jours dans les hopitaux
T F 1 @ ch@nger m@ vie
11 août 2011 @ 10 h 59 min
faut qu il fasse gaffe le nain !!
y autant de médecins que de cures !!
c est te dire !!!!!!!!!!!!!!!!!!
ca va sinon ?