5 Comments

  1. Abdallah
    3 août 2011 @ 5 h 16 min

    Tout à fait ,nous sommes des héritiers de l’animalité , et en ce sens , la violence , les meurtres en sont une émanation .

    Mais en théorie , ce qui différencie l’homme de la bete ,c’est son intelligence et son savoir accumulé .
    Cela est censé abolir les liens entre nature et homme, mais force est de constater que cela n’est pas .

    …malheureusement, guerres , violences , meurtres sont toujours notre lot quotidien .

  2. Raison sauf si j'ai tort
    3 août 2011 @ 6 h 04 min

    Le mot « meurtre » n’est pas objectif, en l’employant on donne déja un ton négatif à l’acte. Je préfère parler d’Homicide Volontaire (HV) est justifiable pour une communauté s’il est accompli suivant les règles de celle-ci.

    Ainsi l’HV commis sur ordre par un soldat d’une force régulière d’une nation souveraine sur un ennemi parfaitement identifié dans le cas d’une guerre déclarée ou de l’application d’une directive de l’ONU est aux yeux de ceux qui en admette les règles parfaitement justifié. C’est à dire au yeux:
    – du gouvernement de sa nation
    – son état-major
    – ses concitoyens soutenant la politique de la majorité en place
    – ses concitoyens de l’opposition légale acceptant le droit à la majorité de gouverné

    Par contre pour la famille du pÔvre milicien, si jeune, enrolé de force, par le vilain dictateur pas bO, l’HV ne sera pas justifié
    (pourquoi n’abattez vous pas le tyran au lieu de tuer nos fils !)

    En fait l’HV est presque toujours justifié pour les partisans du l’exécutant et rarement pour ceux de la victime…

    Ce qui dans les faits divers est appelé « meurtre » est généralement un HV fait à titre exclusivement privé.
    Par définition nul n’est censé ignoré la Loi et le citoyen républicain est tenu de la respecté même en cas de désaccord car en théorie la Loi a été décidée par la majorité des citoyens (au travers d’un ou plusieurs représentant).
    Aucun citoyen obéissant ne peut donc trouver un meurtre justifié. Ceux qui le trouveraient:
    – le meutrier
    – sa famille
    – ses amis
    – les ennemis de la victime
    se mettent par leur pensée « hors la Loi » donc hors la société.
    La (bonne) société de la victime d’un meurtre le trouvera en théorie toujours injustifiable.
    Les autres (individus ou société) leur avis ne de toute façon compte pas pour le société.

    Un meurtrier s’il ne veut être doublé d’un hypocrite doit donc se considéré et déclaré en guerre contre sa société et la communauté internationale pour être justifié dans un absolu objectif.
    Se faisant, son propre meurtre devient aussi justifiable, en tuant, il accepte de rentrer dans la cour des grand.
    « Celui qui a tué par l’épée perira par l’épée »

    Tout comme les familles des soldats engagés dans des guerres classique (entre état souverains) ne peuvent pas voir le tueur de leur soldat de fils être jugés pour meurtre.
    La famille du meutrier privé ne pourra guère se plaindre quand celui-ci sera abattu pour avoir refusé de lâcher son arme…
    Par contre l’HV du Policier sera justifiable si le tribunal valide la légitime défense.

    @El Gringo
    Concernant les tigres (et les prédateurs en général), lorsque les jeunes tigres sont « abandonnés par leur mère » il doivent combattre pour établir les frontières de leur territoire de chasse.
    Si le perdant admet sa défaite, il s’en sort indemne et les blessés ne sont pas achevés. Toutefois il finira par mourir de faim faute de territoire suffisant. Une sorte de meurtre par attrition.
    Curieusement le tigre « adulte » gagnant facilement son combat sur un titre « adolescent » n’a pas la présence d’esprit que dans quelques saison le challenger sera adulte et lui deviendra vieux. Dans pareil cas, l’humain neutraliserait la menace définitivement à la Clausewitz (mise à mort et effacement jusqu’au souvenir) ou à la Sun-Tzu (soumission honorable avec garantie comme par exemple l’envoie des enfants du soumis au palais pour les reconditionner en bons vassaux)
    Bilan des courses:
    -> chute du 3e Reich malgrès sa politique d’extermination industrielle
    -> unité multimillénaire de la Chine, puissance nucléaire, membre permanent du conseil de sécurité de l’ONU,…

  3. El gringo
    3 août 2011 @ 6 h 32 min

    Effectivement, le meurtre fait partie de la nature, parce qu’il existe dans la nature ailleurs que chez l’Homme et que, quand bien même ce ne serait pas le cas, l’Homme fait lui-même partie de la nature.

    Mais le fait de dire que telle attitude est « contre nature » est une exagération, on sous-entend juste par là qu’un tel acte est rare, statistiquement peu représenté. En ce sens, on dit vrai: si le meurtre est courant dans la nature, les meurtres au sein d’une même espèce sont rares. Par exemple, les tigres attaquent peu les tigres, et encore plus rarement dans l’objectif de se donner la mort.

    Cependant, l’inverse de la nature, c’est la culture, et le meurtre est un crime contre la culture, c’est-à-dire contre les normes sociales.

    On réprime le meurtre (entre membre d’un même groupe) non parce qu’il est contre nature mais parce qu’il est contre culture.
    Une organisation ne pourrait se développer sur un principe inverse, à savoir que le meurtre est permis entre gens du groupe, puisqu’à l’origine la création du groupe est une façon de se protéger contre le danger justement.

    Je crois qu’il est faux, également, de dire que le meurtre est dans la nature de l’Homme. Rien ne le prouve. L’Homme est dans une situation totalement inédite: de par sa multiplication, de par sa victoire sur les autres espèces, il échappe aux lois qu’on observe ailleurs. Il y a peu de meurtres entre tigres parce qu’ils se croisent peu et que leurs territoires de chasse sont larges. C’est la situation particulière de l’homme qui explique la prédation de sa propre espèce.

    Par ailleurs, tu sembles apprécier les raisonnements pragmatiques et non pollués par les sentiments, je m’étonne donc que tu parles de la « cruauté » comme fondement de tout meurtre. C’est une affirmation qui ne repose sur rien. Si les meurtres font partie de la nature, ils ne sont pas motivés par la seule cruauté. Ils ont des causes diverses, autant qu’un meurtre en a dans la nature.

  4. Aigle de Carthage
    3 août 2011 @ 6 h 34 min

    Ce texte ne manque pas de choquer :

    D’abord par son amalgame entre ce qui est morale et ce qui est naturel.

    La mort est un événement naturel, certes redoutable, mais attendu. Aussi naturel que la naissance, la maladie, la fatigue mais plus fatal encore.

    Le meurtre est un acte immoral quand il est prémédité, navrant quand il est fortuit.

    Passer du naturel au moral pour la simple raison que le résultat est le même est une acrobatie socialement dangereuse et méthodologiquement insoutenable.

    Non, « un assassin n’offense pas la nature », il offense la morale, l’ordre public, les règles sociales.

    C’est pourquoi « assassin » est un mot qui n’a aucun sens dans le monde animal et il ne peut qualifier un acte animal (viral ou bactérien) fut-il contre un être humain.

    Par ailleurs, expliquer un acte criminel humain n’est nullement l’excuser ou l’admettre.

    Au contraire, dans tout procès il est éclairant de revenir sur les mobiles et les circonstances. Ceci relève d’autres notions morales non moins importantes qui s’appellent justice et équité.

  5. mecalacool55
    3 août 2011 @ 7 h 28 min

    Non, il y a un amalgame et des comparaisons et des appositions complètement illogiques.
    Parles nous de notion de meurtre, et par exemple de faits justificatifs.
    Mais mettre dans le même sac le meurtre et les calamités naturelles me semble vraiment trop incohérent.
    Tu pourrais traiter des fléaux naturels et leurs conséquences dans une autre question par exemple.
    Dès le début de la formulation de ta question, tu imposes la notion que les meurtriers sont un fléau.
    On ne peut pas raisonner sur des concepts erronés.
    Je t’encourage à procéder par étape dans tes raisonnements et ne pas prendre pour acquis des notions que tu imposes aux autres comme étant identiques ou comparables.