4 Comments

  1. boum
    20 juillet 2011 @ 12 h 06 min

    c’est un peu long come exposé,…mais c’est tout a fait exact.
    et ceux qui vont le payer ne vont peut être pas être les banques(qui ne veulent pas payer..) ni même les contractants(qui ne peuvent pas payer!) mais les sociétaires et actionnaires, qu’ils soient particuliers iou entreprises…

  2. anticonns
    20 juillet 2011 @ 13 h 00 min

    Excellent !!! Bravo !

  3. fatouma n
    20 juillet 2011 @ 13 h 06 min

    Un « subprime » est une forme de crédit hypothécaire, apparue aux États-Unis ; destiné aux emprunteurs à risque, ce crédit immobilier est cautionné sur le logement de l’emprunteur.

    Le terme est un dérivé de prime lending rate, qui est le taux d’intérêt accordé aux emprunteurs les plus fiables. Prime lending désigne ainsi les crédits accordés aux emprunteurs fiables, et Subprime lending les crédits accordés aux emprunteurs à risque.

    Ce type de prêt est consenti à des ménages, souvent à faible revenu, qui ont eu des retards de paiements (voire des défauts de paiement) par le passé. Il s’avère plus risqué pour le prêteur : la probabilité de défaut plus élevée des emprunteurs implique un plus grand risque de perte de la mise. Par conséquent, en contrepartie de critères d’attributions plus souples que les prêts classiques, le taux d’intérêt est plus élevé, tout en étant variable dans le temps (le taux est indexé sur le taux directeur de la banque centrale américaine, après un taux promotionnel initial très bas), ce qui rend ce type de prêt plus rentable pour l’investisseur.

    Ce type de prêt est apparu aux États-Unis dans une période de croissance du marché immobilier, et s’est avéré dans ce contexte particulièrement lucratif, ce qui l’a fait largement promouvoir et adopter. En effet, tant que la valeur moyenne des logements augmentait, la défaillance d’un emprunteur permettait au prêteur de se rembourser assez facilement sur la revente du bien immobilier, ce qui rendait le risque pris très acceptable.

    Cependant, en 2004, le taux directeur de la Réserve fédérale s’est mis à augmenter : il est ainsi passé de 1% en 2004 à plus de 5% en 2007. Cette hausse des taux a entraîné une hausse des remboursements, et certains ménages ont commencé à ne plus pouvoir faire face à leurs dettes.

    Ensuite, à partir de 2006, le marché immobilier américain est entré dans une crise, faisant baisser les prix des logements. Dans ce contexte, en cas de défaillance de l’emprunteur, le prêteur n’arrive donc plus à recouvrer la totalité de sa créance en revendant le bien immobilier. A la faillite personnelle des emprunteurs s’est donc ajoutée une série de graves difficultés financières pour les prêteurs et certains de leurs banquiers.

    La combinaison des deux facteurs a conduit, à l’été 2007, à une crise financière internationale. En effet, la rentabilité de ce type de prêt a conduit de nombreux organismes de prêt à les proposer. En même temps, des titres représentatifs de ces subprimes se négocient sur le marché des prêts hypothécaires. La crise connue par les prêteurs s’est donc répercutée sur les marchés financiers, en raison de l’explosion des créances douteuses révélées par les organismes prêteurs.

  4. Utopie
    20 juillet 2011 @ 13 h 17 min

    Un instrument pour plumer les pauvres jusqu’au dernier radis.
    La preuve dans cet article:
    http://www.liberation.fr/actualite/evenement/evenement1/271804.FR.php?rss=true
    C’est comme le crédit révolving à 19% l’an: moins tu as d’argent d’avance (puisque tu empruntes) plus on t’en prend