3 Comments

  1. Fran
    13 juillet 2011 @ 4 h 25 min

    J’aime la liberté moi aussi mais tu sembles penser que tout le monde en a les moyens financiers.
    Que tout le monde en ait un jour les moyens est une utopie ; C’est, je pense l’utopie libérale et je ne dis pas cela péjorativement, je dis cela car toutes les idéologies sont des utopies.

    On est d’accord sur l’état régalien, mais ce que tu souhaites implique que chacun ait les moyens de choisir, et actuellement ça n’est pas ce qu’on observe. Donc, en attendant, moi je suis pour une société solidaire sur certains points qui me tiennent à cœur : la santé et les assurances chômage notamment. Je préfère payer en trop pour la fraction qui abuse que pas assez pour celle qui est de bonne foi et qui sera en difficulté si on ne le fait pas.

  2. doudou l'enchanteur
    13 juillet 2011 @ 4 h 28 min

    plus d’impôts, plus de taxes et trop de dépenses de l’Etat !
    tout cela fait que notre économie est atone, que l’argent est difficile à gagner et les fins de mois difficiles pour beaucoup. Le reste n’est que gadget !:-)

  3. ॐ Saeba Ryo (Marc'h Gwenn)
    13 juillet 2011 @ 5 h 18 min

    Vote question est bien plus pertinente que vous ne le pensez.

    En effet elle traduit les fondements philosophiques de la politique : qu’est-ce que le bien individuel, qu’est-ce que le bien collectif, l’un et l’autre peuvent-ils coexister ou sont-ils irrémédiablement antagonistes ?
    En fait c’est un savant dosage de tout cela.

    Or ce dosage est bien moins facile à appréhender qu’il ne le paraît. Il est nécessaire de prendre en compte plusieurs facteurs inhérent à la vie en société au sein d’une nation :
    1 – les disparités humaines (de loin les plus délicates),
    2 – les disparités géographiques, géologiques et les ressources,
    3 – les contextes géopolitiques,
    4 – les problématiques civilisationnelles,
    5 – les disparités éconmiques,
    6 – les ressources « intellectuelles ».

    Loin de faire du prosélytisme pour tel ou tel parti, force est de constater que la cohérence d’une nation ou d’une société est basé sur un équilibre consensuel. Celui-ci va justement porter sur des déséquilibres apparents dans les contributions des uns pour les autres.

    Et ici, je vous rejoins dans le sens où je suis convaincu qu’il y a de nombreux moyens de rééquilibrer les disharmonie que nous constatons aujourd’hui en prenant en compte quelques principes simples.

    – Une nation est une unité organique fondamentale.
    – Le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
    – Le devoir sacré des gouvernants à assurer la suffisance (en oubliant cette idée absurde de croissance continue) et la protection des nationaux.
    – Le devoir de coopération avec d’autres États-Nations pour des biens respectifs et un souci d’entraide.

    Une société est faite de déséquilibres, et c’est tout à fait normal. Le tout est de savoir sur quelle orientation idéologique cette société se situe.

    Dans le cas de la France, nous sommes passés d’un État-Nation cohérent à une dilution chaotique dans le « village mondial ». C’est évidemment une erreur car l’eau et l’huile ne se mélangent pas. Les disparités qui en découlent ne sont plus locales mais systémiques, et présagent de sombres moments.