Martin Hirsch tique sur la franchise : les associations d’usagers ou de lutte contre la pauvreté comme Emmaüs
Question by ♫♪Shah va barder avec lui شهرزاد: Martin Hirsch tique sur la franchise : les associations d’usagers ou de lutte contre la pauvreté comme Emmaüs
france ont toujours dénoncé ce système qui va à l’encontre du principe de solidarité qui fonde la Sécurité sociale et pousse des gens à renoncer à se faire soigner. (Libé de mardi 22 mai)
Finalement, une « saine » explicatrion avec ROSELYNE BACHELOT et l’assurance que la « situation des personnes en difficulté serait regardée sous un angle spécifique » a permis d’étouffer le premier couac gouvernemental (le figaro mercredi 23 mai)
Connaissez vous le système de santé américain ? Vous savez celui où il faut dégainer votre carte bleue à l’entrée de l’hôpital ?
Victor G. Rodwin, professeur en économie et gestion des services de santé à la Wagner School of Public Service de la New York Université nous l’expliquait dans le monde de dimanche (20 mai) :
« Aux Etats-Unis, quand nous parlons de réformer le système de santé, c’est parce que le nombre de personnes n’ayant pas d’assurance-maladie ne cesse de croître, et la qualité des soins est très inégale. »
« Les non assurés sont des employés qui ont des petits salaires, des « working poor ». Ils travaillent dans d petites entreprises qui ne peuvent pas payer les primes d’assurance-maladie pour eux. »
« Une étude du National Institute of Medecine a montré que le risque de mortalité chez les non-assurés est de 25% plus élevé que chez les assurés.
Mais s’il s’agit d’une question de vie ou de mort, même les hôpitaux privés sont contraints de « STABILISER » le patient. Ils ne sont pas obligés de pratiquer des actes autres que ceux qui PEUVENT MAINTENIR LA SURVIE. Mais ils doivent stabiliser le malade avant de l’envoyer à l’hôpital public. L’hôpital public prend ces dépenses sur son budget, qui est financé par les collectivités locales. Le problème, c’est qu’il n’y a pas d’hôpital public dans tous les comtés des Etats-Unis, seulement dans les grandes villes.
« Nous affectons près de 16% de notre PIB aux dépenses de santé, alors que les Français dépensent autour de 10%. »
Rappelons nous : 43 millions d’américains sont exclus du système de santé aux Etats-Unis.
C’est étrange, mais Hirsch revient sur ses critiques quand on lui promet de s’occuper spécifiquement des plus démunis.
Et vous ? Et nous ? Et vos enfants ? dans les PME ? Celles qui ne pourront pas leur payer les primes d’assurance-maladie ? Vous avez voté pour qu’on vous assure les soins uniquement pour vous stabiliser en vue de votre survie ? Et dans des hôpitaux publics qu’on ne trouvera plus que dans les grandes villes ? ça ne vous rappelle pas quelque chose ? Des revendications dans les campagnes pour maintenir les petites unités ? etc. etc.
jpserres : je n’ose même pas qualifier ton intervention. As-tu pensé à te faire greffer quelque chose qui te permettrait de réfléchir dignement ?
Il ne s’agit pas de savoir si ça vaut le coup que tu payes mais que les classes moyennes ne se retrouvent pas exclues de la santé ! ça ne te poses pas de problème que les plus riches n’aient pas à se demander si ça a de l’intérêt de passer un IRM au moindre pêt foireux ?
Au fait, vous vous souvenez ? « Call me Nicolas the american » avec l’accent de celui que l’anglais a plombé aux examens.
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