Question: le lieu de la morale est-il en dessous de la ceinture?
Question by Pharisien Libéré: le lieu de la morale est-il en dessous de la ceinture?
Nombre de Q/Ristes nous exposent que :
*les membres de telle religion comme ceux qui n’ont pas de religion ne sont pas moraux parce qu’ils utilisent leurs Q à tort et à travers (les femmes surtout)
*tandis que d’autres Q/Ristes nous exposent que « la religion, ça sert rien qu’à nuire à la sexualité heureuse ».
JE ME DEMANDE si les impératifs moraux de notre village global ne dépassent pas largement ce cadre peut-être un peu restreint ?
Par exemple :
1- quand vous achetez vos vêtements : en regardant l’étiquette « MADE IN… » envisagez vous si ce vêtement est équitable ? Si les ouvriers qui l’ont confectionné ont reçu un juste salaire pour leur travail en regard du niveau de vie moyen du pays marqué sur l’étiquette ? Envisagez vous si ce ou ces salariés bénéficient d’assurance santé ou d’assurance retraite ? si leurs d(roits, au regard des préconisations du Bureau International du Travail sont respectés ?
Ressource : Ethique sur l’étiquette
http://www.ethique-sur-etiquette.org/
2- pour les européens, faites vous vos courses le dimanche ? Envisagez vous que la demande d’ouverture des magasins le dimanche (d’une façon générale le jour de congé hebdomadaire le plus fréquent) prive le salarié d’une vie de famille normale et pus généralement d’une vie privée normale ?
@boubou
Ma morale religieuse me dit « Aime ton prochain comme toi-même ». Le type qui a fabriqué ma chemise est mon prochain. Je n’aime pas que mon patron joue les faisans.
Ma question relève donc de la morale religieuse et donc de la pratique religieuse quotidienne.
@Mark
« doit-on respecter des lois morales quand on traite de problèmes économiques ? » était mon sujet de philo au bachot …. en 1967
1- L’économie, comme tout ce qui traite de rapports humain doit se plier à une éthique. On nomme cela « code de déontologie professionnel ». Mais le professionnel n’est pas le seul juge de sa déontologie ; le client est aussi un acteur de l’économie et peut se faire juge de la façon dont il l’applique. Les campagnes de boycott de marques faisant travailler les enfants ont montré leur puissance.
2- ma question n’est pas conjoncturelle. Nombre de professionnels travaillent le dimanche (santé, transports), par exemple dans les services public. Justement, ma question permet de s’interesser à ceux qui travaillent depuis toujours le dimanche même si elle ouvre ladite réflexion « par la petite porte », c’est à dire par un biais qui n’est pas d’utilité publique.
@Berbère
Grâce à des types comme toi, l’islam comme religion va bientôt s’éteindre.
@Yogi
La reflexion morale sur ses pratiques quotidiennes demande de la souplesse intellectuelle, n’est-il pas ? Quand on n’est pas habitué, c’est difficile ?
Et pour mes 2 questions, tu dis quoi ? Un peu nul sur la morale pratique ?
@7 et plus
>> »Si on en croit les croyants, tout a débuté par une histoire de fesses entre Adam et Eve. »
A cette remarque, je constate que :
*tu n’as ouï dire de religion que biblique
*tu n’as jamais lu Genèse 2 à 4 ( soit 7 pages)
L’interprétation du « fruit défendu » en histoire fesses ne date que d’Augustin d’Hippône, c’est à dire du 5ème siècle. Même si elle a connu des succès, il me semble qu’un athée, dont chacun sait qu’il détient « par essence » le monopole de la culture, de la rationalité et de bien d’autres qualités affinerait son sens critique en se renseignant par lui-même au lieu de se contenter de « on-dits ».
@pensassa
Je vois que tu mélanges oppotunément les besoins essentiels et les besoins non essentiels.
Par exemple, envisager que l’éducation de senfants n’ets pas un besoin essentiel me semble de nature à favoriser leur esclavage, celui-là même que tu dénonces plus haut sous le nom de « souffrance ».
La laïcisation de la société est une excellente chose, en cela qu’elle vise à ne pas favoriser un groupe au détriment des autres ; la destructuration des familles est autrement dommageable en cela qu’elle atteint tous les humains et pas seulement le groupe qui va à l’office le dimanche.
En bref, ta réponse es calée sur ton nombril et donc, loin de toute préoccupation humaniste. Elle n’est donc pas « morale ».
@Persephone
Et plus précisement, pour « l’éthique et l’étiquette ? »
Best answer:
Answer by boubou
Ne remplace pas la morale religieuse par la morale gauchiste stp, parce-que c’est du pareil au même…
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Adem soutient tout le monde
27 juin 2011 @ 5 h 14 min
j’ai bien apprécié
très bonne réflexion digne d’un humaniste.
j’ai bien aimé le terme « » village global « »
merci et bien le bonjour
Mark
27 juin 2011 @ 5 h 28 min
1/ la morale et l’économie ne font pas bon ménage. Augmenter le prix d’un produit de 100% alors que dans le même temps le fabricant ou le producteur ne bénéficie que de quelques centimes de plus ne semble pas très éthique. La marge se fait de toute façon au profit de l’initiateur du projet qui a donc des réseaux de distribution et de commercialisation dans des pays a forts revenus.
2/ Pas la peine d’instituer une loi pour travailler le dimanche, parce que dans ce cas la c’est dogmatique. mon entourage et moi-même, comme bon nombre de français, travaillons le dimanche depuis des années. Pourquoi graver dans le marbre?
On sait que l’économie a besoin de flexibilité donc c’est plus simple de la régir au niveau contractuel.
bèrbère (dit la vérité)
27 juin 2011 @ 6 h 08 min
Quand on n’est pas divin, on est obligatoirement animal……..et c’est le cas de tous les mécréants (non croyants musulmans).
Yogi شاعر الأمل
27 juin 2011 @ 6 h 27 min
Quid ?
Il existe même des QRistes ni religieux, ni marxistes, n’exposant rien et surtout pas sous la ceinture. Des gens normaux quoi (-:
@je suis très souple, car sans contrainte cher ami (-:
CiTi & Almire
27 juin 2011 @ 7 h 26 min
Je voudrais rebondir sur le travail du dimanche. Je ne suis pas contre, si, et si seulement, cela reste basé sur le volontariat. Néanmoins j’ai des doutes, là aussi il peut y avoir des réformes une fois la loi passée. Le patronat peut jouer la corde sensible pour qu’on avale la pilule sur la « normalité » de ce travail, ce jour précis et en profiter pour couper les vannes du double salaire.
Bref ! D’un point de vue religieux ceux qui tous les dimanches vont à la messe ou au temple, ou que sais-je encore, doivent avoir le choix de leur jour de repos.
Bon pardon cher Pharisen, mais je me réveille, alors c’était une pensée comme ça.
Je reviendrai peut-être sur ta question après un bon café.
Et sinon, s’évertuer à répondre à Berbère c’est faire oeuvre morte, donc, fais comme moi, lâche l’affaire 😉
7 et +
27 juin 2011 @ 8 h 17 min
Si on en croit les croyants, tout a débuté par une histoire de fesses entre Adam et Eve. C’est bien parce qu’ils ont goûté au « fruit défendu » de l’arbre de la connaissance qu’il ont découvert qu’ils étaient nus, qu’ils ont mis un pagne et qu’il ont été renvoyés du jardin d’eden non ?
Alors pas étonnant que le sujet alimente la conversation depuis des siècles !
pensassa
27 juin 2011 @ 8 h 32 min
Il est certain que la morale dépasse largement le cadre de ce qui se passe au lit.
Personnellement je ne me suis pas encore préoccupé de vérifier les étiquettes, par contre je suis effectivement opposé à l’ouverture des commerces le dimanche, non pas tant parce que cela déstructurerait la famille mais parce que c’est un signe supplémentaire de la laïcisation de notre société.
Un sujet qui me « travaille » beaucoup est l’utilisation de l’argent dont nous disposons un fois que les besoins élémentaires sont couverts (manger, boire, s’abriter, se chauffer, s’habiller, se soigner). Est-il moralement acceptable quand tant de gens souffrent à travers le monde de se payer ou offrir du superflu tel que des vacances, des bijoux, des vêtements de marque, des abonnements à diverses revues, la peinture métalisée sur la voiture, le mobile dernier cri, des repas au restaurant, des cinés, des colorations chez le coiffeur, des séances de manucure, un abonnement à un sport quelconque, …
Dans quelle mesure en tant que chrétien est-il aussi acceptable de conserver des économies en vue des besoins scolaires de nos enfants puis de leur installation dans la vie ? Ce souci du lendemain ne démontre-t-il pas un manque de foi ? (n’ayez pas souci du lendemain…)
Perseph'one
27 juin 2011 @ 8 h 59 min
Avec l’expérience (et les années …) j’ai compris que la morale n’est pas universelle, ni collective. Ma notion de la morale n’est pas forcément la tienne…
Mais l’essentiel est de ne blesser personne, ni soi-même, ni les autres.
Ma morale, c’est ce qui ne contraint personne : Si quelque chose me choque, me heurte, je ne le fais pas. Et je m’impose aussi de ne faire de mal à personne.
Le reste, ce qui est dans les bouquins, ce qui est énoncé par les clercs des religions, c’est du roman. Le seul guide, c’est ma conscience. D’ailleurs, c’est Dieu qui nous a doté de la conscience, comme instrument, pour discerner…
Victoire cloclo
27 juin 2011 @ 9 h 08 min
salut, sais pas quoi te dire, sauf de ne perdre les pédales, il y a une différence toujours. le morale tout haut eet non bas. pas mal tes raisonnements mais va tout doux
Caty2009
27 juin 2011 @ 9 h 31 min
Des gens qui font l’abus de confiance et volent le pauvre , ou est leur moral? leur ethique? Merci de me dire ton avis. Salut