4 Comments

  1. Renaud
    5 juin 2011 @ 8 h 19 min

    Compte au moins $ 300 (si pas $ 400 ou $ 500) par mois pour une bonne couverture. C’est cher mais c’est essentiel. La médecine aux USA est un véritable business, paiement d’abord, soins ensuite. Une visite chez un médecin peut facilement te coûter $ 1,500 s’il décide de te faire passer quelques analyses (et il aime bien ça, le médecin US)

    Ton employeur peut eventuellement couvrir ton assurance, du moins en partie; cela fait partie des avantages extra-salariaux que l’on peut te proposer.

    Il y a évidement une multitude de plans qui te couvrent plus ou moins bien et t’imposent certaines conditions ou pas (besoin de voir un généraliste avant un spécialiste, passer par une clinique approuvée plutôt que le médecin de ton choix, etc…)

    Jette un coup d’oeil aux types d’assurance proposée par Blue Cross/Blue Shield; c’est une des grandes compagnies

    http://www.bcbs.com/coverage/types/

    Pour les prix, ils faudraient les contacter. Je pense que tu peux demander de l’info en ligne, mais tu devras donner ta location sous forme du zip code (code postal). Par exemple 10017 est à New York (Manhattan Midtown East), 07047 pour Hudson County dans le New Jersey.

  2. Marjo TW
    5 juin 2011 @ 9 h 15 min

    Oui c’est très cher! Il y a deux ans, je payais $ 581 / mois pour une assurance HMO (basique donc) pour mon mari et moi. Je payais $ 25 de copay (franchise) a chaque visite chez le medecin-referrant.
    Si tu travailles aux USA, beaucoup d’entreprises prennent en charge les assurances maladies (de 50% a 100%) pour toi et aussi parfois pour ta famille. Tout dépend de la taille de la société. Les assurances médicales, mutuelles dentaires, retraites, assurances-vie sont proposées dans la section des « benefits » offerts par l’employeur et doivent être indiques dans ton contrat de travail.

  3. pommy54
    5 juin 2011 @ 9 h 52 min

    c’est tres cher ! c’est pas pour rien que bon nombre d’americains ne peuvent se la payer

  4. Tropicana h
    5 juin 2011 @ 10 h 36 min

    En dessous d’un certain plafond de ressources les américains bénéficient du medicare ou du medicaid :

    Medicaid et Medicare n’ont de proche que le nom. Medicare est un programme auquel on a droit alors que Medicaid est considéré comme une forme de sécurité sociale (« social welfare »). L’un des critères pour bénéficier de Medicaid est d’avoir des ressources inférieures aux directives du programme, alors que cela n’est pas pris en compte pour Medicare.

    Même si certains groupes bénéficient à la fois de Medicaid et de Medicare, d’importantes différences existent entre les deux programmes. Par exemple, Medicaid couvre uns plus large série de services de santé que Medicare et n’a pas de primes d’assurance, de franchises. En 2001, environ 6,5 millions d’Américains étaient inscrits à la fois à Medicare et à Medicaid, ce qui est plus connu sous le nom de Medicare dual eligible.

    Éligibilité
    Medicaid est un programme géré par les états et par le pouvoir fédéral qui fournit une couverture d’assurance maladie aux familles à faible revenu, aux personnes âgées et aux handicapés. Alors que le Congrès et les « Centers for Medicare and Medicaid Services » définissent les grandes lignes et règles de Medicaid, chaque état met en place son propre programme. Par conséquent, les règles d’éligibilité sont quelque peu différentes selon les états bien que la structure soit la même dans tout le pays.

    Le gouvernement fédéral comme la plupart des gouvernements des états semblent remanier continuellement les conditions et les restrictions d’éligibilité. Cela a été constaté récemment avec le passage du « Deficit Reduction Act » (DRA) en 2005 qui en modifie sensiblement les règles.

    La protection sociale aux États-Unis couvre 90 % de la population américaine, mais elle reste plus limitée qu’en Europe. Même si les droits sociaux ne sont pas inscrits dans la Constitution des États-Unis, le gouvernement de cette nation applique, depuis le New Deal et la création de l’État-providence (Welfare State) plusieurs programmes afin d’aider les personnes en difficulté. En 2000, 180 millions d’Américains bénéficiaient de la Sécurité sociale. Depuis plusieurs années, le rôle de l’État-Providence est dépenses de santé. Un sondage effectué au début des années 1990 montrait qu’à peine un Américain sur six pensait qu’il était du ressort de l’État de réduire les inégalités sociales. . Le système de répartition des aides sociales est pluraliste et décentralisé : l’État fédéral donne une enveloppe fixe aux 50 États fédérés. La protection sociale dépend de la situation de l’individu : l’assurance maladie n’est pas obligatoire. L’organisation fédérale des États-Unis entraîne des inégalités géographiques quant aux dépenses et aux redistributions sociales. Le pays est aussi le seul de l’OCDE a ne pas verser des allocations familiales. Enfin, la philosophie dominante est que la meilleure assurance sociale reste le plein emploi : les divers gouvernements qui se succèdent cherchent avant tout à maintenir la croissance économique et à faire baisser le chômage.