3 Comments

  1. Claire R
    3 juin 2011 @ 4 h 39 min

    D’accord avec toi: quitte a ce que l’ensemble du monde se porte caution des dépots et des engagements, autant laisser disparaitre les entités (actionnaires, administrateurs, dirigeants et même les principaux salariés style « traders ») et favoriser l’arrivée de nouveaux compétiteurs: c’est ça le libéralisme!

  2. Breton D
    3 juin 2011 @ 5 h 12 min

    Ce serait ignorer l’effet domino, car l’ensemble de la planete financière se tient par la barbichette, et le « premier qui sourit (= qui prétend s’en sortir seul) prendra une tapette ».
    Voici ce qu’une grande agence de notation internationale dit a propos du plan français, assez largement repris ailleurs:
    « La SRAEC est la société de refinancement instaurée par le gouvernement français dans le cadre du plan annoncé le 13 octobre 2008 destiné à rétablir la stabilité et la confiance dans le système bancaire et faciliter, de manière plus générale, le financement de l’économie » explique Arnaud Marès, Senior VP du groupe Risque Souverain chez Moody’s. La SRAEC est détenue conjointement par l’Etat français (34%) et par sept établissements bancaires français (à hauteur de 9,43% chacun).

    Moody’s note que le plan du gouvernement stipulait notamment la création (i) d’une agence publique qui pourrait achèter de la dette bancaire subordonnée ou des actions préférentielles et (ii) d’une société de refinancement qui émettra de la dette bénéficiant de la garantie de l’Etat puis re-prêtera (crédit adossé) les fonds ainsi levés aux banques éligibles. La SRAEC, bientôt renommée la SFEF, correspond à la deuxième entité.

    Conformément à ce que prévoit le plan d’action entériné par les Chefs d’Etat de la zone euro, rendu public le 12 octobre 2008, le gouvernement français peut garantir les instruments de dette émis par la SRAEC avant le 31 décembre 2009et d’une échéance initiale maximale de cinq ans. La Commission Européenne a donné son autorisation à la mise en œuvre du régime français de refinancement des établissements de crédit le 31 octobre.

    « Moody’s a attribué la notation Aaa à la dette garantie émise par cette nouvelle société de refinancement pour deux raisons » fait observer A. Marès. « Tout d’abord, la garantie reflète indiscutablement l’engagement de l’Etat à répondre de la dette émise par la SRAEC avec son accord ; ensuite, Moody’s estime que la notation Aaa de l’Etat français lui-même n’est pas affectée par l’éventuelle accumulation d’engagements conditionnels dans le cadre de ce plan ».

    « La notation Aaa de Moody’s repose essentiellement sur la nature de la garantie — explicite, à première demande, inconditionnelle et irrévocable — accordée par l’Etat à la dette émise par la SRAEC » souligne A. Marès. Cette garantie doit être indépendamment confirmée par le gouvernement français pour chacun des programmes d’émission à l’initiative de la SRAEC. La garantie couvre le remboursement du principal des emprunts émis, la charge d’intérêts et l’ensemble des frais afférents aux titres émis. Par ailleurs, la garantie s’applique à chaque titre émis jusqu’à son échéance, à condition que le titre ait été émis selon les termes d’un programme d’émission ayant reçu l’aval du gouvernement. La notation de Moody’s s’applique à toute la dette émise par la SRAEC dans le cadre d’un programme pour lequel la garantie de l’Etat a été explicitement confirmée.

    Le 30 octobre, le gouvernement français a accordé sa garantie au programme initial d’émission de la SRAEC à hauteur d’un montant en principal de 25 Milliards d’euro (plus la charge d’intérêts et la totalité des frais afférents). La notation Aaa de Moody’s sera accordée aux titres émis dans le cadre de ce programme.

    « La notation Aaa de Moody’s tient également compte du dispositif spécifique que le gouvernement, la SRAEC et les banques participantes ont mis en place pour assurer le remboursement en temps opportun des créanciers, même dans l’hypothèse où un établissement de crédit a fait défaut sur ses propres engagements envers la société de refinancement » précise A. Marès. Selon ce dispositif, les banques qui ont emprunté auprès de la SRAEC sont tenues de déposer les sommes dont elles sont redevables auprès de la société de refinancement dans des comptes spéciaux détenus à la Banque de France, à leur nom mais nantis au bénéfice de la SRAEC, plusieurs jours avant que chaque paiement ne devienne exigible. Si un établissement de crédit est dans l’incapacité d’effectuer ces dépôts anticipés, la SRAEC en informe le gouvernement et peut invoquer la garantie, accordant ainsi un délai suffisant au gouvernement pour transférer des fonds à la SRAEC de sorte que les créanciers puissent être remboursés dans les temps. « Moody’s juge ce dispositif suffisamment robuste pour que puissent être assurés des remboursements à bonne date en toute circonstance prévisible » poursuit Arnaud Marès.

    « En outre, comme l’explique Moody’s dans une récente étude intitulée « Banking Crisis: European Governments Take Calculated Risks With Public Finances — But No Rating Impact Except for Iceland », la mise en oeuvre de ce dispositif de garantie ne remet pas en question la notation Aaa de l’Etat français. Le scénario selon lequel une activation à grande échelle de la garantie causerait une dégradation sérieuse de la qualité du bilan de l’Etat français semble suffisamment peu plausible pour ne

  3. Ferido
    3 juin 2011 @ 6 h 08 min

    Tu es un petit rigolo toi ! Il faudrait revoir tes notions de finances mondiales ! lol !
    Bonjour les dégâts ! #