1 Comment

  1. mari
    12 mai 2011 @ 18 h 05 min

    Je suis entré en collision avec un brave homme dont les moyens intellectuels m’ont paru terriblement limités. J’ai donc eu la chance de parvenir à lui faire signer un constat qui m’est particulièrement favorable. Je pense que vous m’en saurez gré.

    • Si je comprends bien, vous indemnisez l’autre automobiliste avec l’argent de ma cotisation. C’est trop facile d’habiller Paul quand on déshabille Pierre.

    • C’est la troisième lettre que je vous envoie et qui me revient avec la mention n’habite pas à l’adresse indiquée. Je suppose que vous avez changé votre agence de place. Dans ce cas, veuillez me le faire savoir en répondant à ma quatrième lettre.

    • En allant à la Sécurité sociale pour déclarer l’accident de mon bras, je me suis cassé le pied à cause d’une dénivellation consécutive aux travaux effectués dans leur cour intérieure. Ne pensez-vous pas que la Sécurité sociale devrait surveiller ses trous ?

    • Vous me dites que Mlle X réclame des dommages et intérêts pour préjudice esthétique, suite à l’accident dont je suis légèrement responsable. Sans être mauvaise langue, il faut bien avouer que, même avant, cette demoiselle n’était pas une beauté.

    • Je viens d’apprendre incidemment que Mme Y, à qui je viens d’acheter une maison en viager, a souscrit chez vous une assurance maladie accident. A l’occasion, et sans violer le secret professionnel, vous pourriez peut-être me dire un mot sur son état de santé…

    • Je vous écris comme suite à votre lettre où vous me dites que je suis responsable pour la priorité, mais je connais la loi. Quand il y a un croisement entre deux routes dont l’une ne traverse pas l’autre, celle qui est la plus petite doit s’arrêter la première. Donc il n’y a pas de priorité qui tienne. C’est la loi qui est la plus forte. Vous seriez bien aimable de réviser vos conclusions pour me remettre dans mon bon droit, dont du reste, je ne suis pas sorti.

    • Je n’avais pas vu la voiture arriver et quand je l’ai vue, je n’ai plus rien vu.

    • La foudre est tombée sur le hangar et a endommagé la toiture. Depuis notre mariage, c’est le deuxième coup de foudre que nous subissons.

    • Je vous serais obligé de m’adresser le courrier concernant mon accident à un de mes amis M…, car pour la passagère blessée, ma femme n’est pas au courant et il vaut mieux pas. Je compte sur votre compréhension pour ne pas déshonorer un honnête père de famille.

    • Mon assureur m’avait téléphoné pour me dire qu’il m’envoyait un avenant. Le lendemain, j’ai reçu la visite d’un inspecteur de la compagnie, pas avenant du tout.

    • Ne pouvant plus travailler à la suite de mon accident, j’ai dû vendre mon commerce et devenir fonctionnaire.

    • Si j’ai reconnu ma responsabilité sur-le-champ, c’est que ce monsieur doit mesurer dans les 2 mètres et peser 100 kg: je n’avais donc aucune chance de lui faire entendre raison malgré mon évidente supériorité intellectuelle.

    • A votre avis, est-il préférable d’acheter un chien méchant qui risquera de mordre les gens mais protègera votre maison contre les voleurs ou de garder mon vieux toutou. Je vous pose la question parce que de toutes façons, c’est vous qui paierez les pots cassés, soit en indemnisant les blessés, soit en remboursant les objets volés.

    Je m’interroge au sujet de mon assurance vie : ai-je intérêt à décéder tout de suite, ou dois-je attendre l’âge de la retraite ?

    A la suite de mon accident du mois dernier, ma voiture a été convoquée par l’expert pour lui montrer ses dommages.

    Lorsque le feu a pris dans ma cuisine, mon mari n’avait pas terminé ses travaux de peinture : il y avait deux murs blancs sales, un vert propre, et le dernier moitié sale moitié vert propre. La fumée a noirci le vert propre et l’eau des pompiers a fait des traces jaunes sur le blanc sale et le plafond (de couleur indéterminée). C’est maintenant toute une histoire de choisir une couleur qui ne jurera pas trop avec le reste. Pouvez-vous en toucher un mot à l’expert ?

    Je vis maternellement avec ma concubine

    Ma voiture a subi d’importants dommages corporels.

    Tout d’abord je vous dis bonjour, ensuite je vous dis que je vous écris pour vous dire qu’une dame m’a dit que j’avais éraflé sa voiture avec mon vélo.

    La cause indirecte de l’accident est un petit homme, dans une petite voiture, avec une grande gueule.

    Le piéton ne savait plus par où passer, alors je suis passé dessus.

    J’ai pris contact avec votre répondeur et celui-ci m’a aimablement demandé de vous écrire.

    En regagnant mon domicile, je me suis trompé de maison et je suis rentré dans un arbre qui ne m’appartenait pas.

    Dimanche dernier, alors que nous déjeunions en famille, le lustre est tombé sur la table, ce qui a renversé la soupière dont le contenu s’est déversé sur la robe de ma belle-soeur qui s’est agrippée à la nappe, ce qui a provoqué la chute d’un verre sur les genoux de mon mari qui s’est coupé en le rattrapant. Vous voudrez bien me dire si parmi ces divers incidents, mon assurance rembourse quelque chose ?

    Il est exact que mon chien a mordu le petit garçon alors qu’ils jouaient ensemble gentiment, mais je n’étais pas assez près pour savoir lequel des deux a commencé à mordre l’autre.

    Vous refusez de régler mon incendie sous prétexte que je n’ai pas payé ma prime. Je vous rappelle pourtant que, l’année dernière, j’avais payé ma prime sans avoir d’incendie. Où est la justice là-dedans ?

    Mon mari est pour le moment décédé.