8 Comments

  1. Amazone
    1 avril 2011 @ 1 h 07 min

    Dans l’ensemble ça à l’air pas mal, à par peut être certains points encore à polémiquer. Sur la technologie notamment, Oki faut rentabiliser les instruments et machines, mais il doit nécessairement aussi y avoir des exceptions, puisque l’on découvre de nouveau moyens…En fait, je trouve que la politique en général est trop directive d’un côté ou d’un autre, on ne peut pas mettre tout dans un même sac. Voilà, je dirais que c’est ça le vrai problème. Car il y a de bonnes idées bien sur mais toujours que dans un sens. Et ça il faut que ça change. Après pour le salaire des médecins …je ne suis pas apte à juger mais le tout est à ce que l’on soit payer pour le travail encouru.

  2. Volt'R
    1 avril 2011 @ 1 h 55 min

    Oui mais le problème est beaucoup + grave en réalité, c’est trop simpliste ce que tu énonce comme mesures (des mesurettes). Voici le drame du système de Santé français:

    Les patients de plus de 60 ans coûtent en soins et traitements 5 fois plus cher que les patients âgés de moins de 60 ans car ils sont multi-pathologiques, que les pathologies sont plus lourdes (la prévalence du cancer augmente avec l’âge, il y a le diabète, la chirurgie osseuse, diverses pathologies chroniques, Alzheimer, Parkinson, la pathologie coronarienne, les maladies systémiques, la gravité des infections, l’insuffisance rénale, respiratoire, hépato-cellulaire………), que la durée d’hospitalisation est 3 fois plus longue, qu’elle est très souvent suivie de convalescence dans des centres spécialisés, que les traitements sont à vie ou de très longue durée, et qu’ils sont coûteux, que le recourt à la chirurgie est plus fréquent………..

    Or la population viellit !!!!!!!!!
    Plus de vieux, donc les dépnses de Santé explosent.

    Mais cela en soit n’est pas un réel problème, s’il y’avait des entrées d’argent suffisantes.

    Or, paf ! Dans la face: certes, plus de vieux, mais aussi moins de jeunes qui cotisent !

    Conclusion: de plus en plus d’argent qui sort, et de moins en moins d’argent qui entre = déficit de plus en plus lourd.

    Les mesures à prendre il y en a pas 36000: relance de la natalité ou immigration.
    Je préfère la 1ère solution.

    Mais en tout cas ces 2 solutions sont les seuls qui ont une réelle efficacité, d’ailleurs tout ce que les gouvernements de gauche ou de droite ont fait ces dernières années n’ont été que des mesurettes qui n’ont jamais pu redresser la plongée vers l’abysse des dépenses de Santé.
    Car le réel problème c’est le non renouvellement de la population.

    Quant aux mesures:
    1/ Réduire le salaire des médecins créera un appel d’air encore plus fort des bacheliers vers les écoles d’ingénieur et la fac de science. Augmenter le salaire des infirmières oui, mais pas en tapant ailleurs.
    2/ Je suis d’accord.
    3/ C’est discutable, car les riches cotisent beaucoup plus que les pauvres qui cotisent moins. Si on ne les rembourse plus, ils vont tous se barrer dans le privé, et ils n’alimenteront plus la Santé public en frais.
    4/ C’est ce que le gouv. est en train de faire.
    5/ 6 ans d’études de médecine en GB et aux USA, OK, mais uniquement pour être généraliste !!!!!!!!!!!
    Au final un spécialiste américain, anglais ou français c’est pareil, ça tape dans les 10 ans.
    6/ Danger majeur: car non seulement les médecins travaillent plus qu’un fonctionnaire normal (plus du double), avec des heures sup. non payées et des conditions de travail Hard, mais qu’ils sont en train de tous se casser vers le privé…. De plus, les médecins travaillent en équipe, surtout dans les CHU pour les protocoles de recherche, et les chirurgiens. Répartir de force déstabiliserait l’organisation des services.
    Ce qu’il faut faire c’est des allègements fiscaux d’emblées aux jeunes médecins qui débutent à la campagne, avec mise en place de réseaux d’aide (c’est dur de débuter seul, sans être encadré par de l’aide, et sans expérience).
    7/ OK.
    8/ OK.
    9/ Les entreprises ne viendront plus investir en France.
    10/ OK.
    11/ OK.
    12/ C’est déjà le cas !!!!!! C’est l’administration hospitalière qui accorde des crédits aux services, et les professeurs gèrent les protocoles de recherche et la politique de soin du service.
    13/ 100000 % OK
    14/ Les laboratoires vont répercuter les coûts pour garder leur marge bénéficiaire, et délocaliser leur main d’œuvre.

  3. LillyRain
    1 avril 2011 @ 2 h 16 min

    chasser les fraudeurs et les faire rembourser ce qu’ils n’auraient jamais du toucher.

  4. Intermezzo
    1 avril 2011 @ 2 h 56 min

    On a déjà essayé quelque chose dans ce style chez les rouges… le résultat est que leurs chefs viennent se soigner en France… les autres, comme toi par ex, ils crèvent… mais ils n’arrêtent pas de prêcher, ça c’est vrai…

  5. Phi62mar MK 1
    1 avril 2011 @ 3 h 00 min

    C’est une approche essentiellement économique comme on en connait régulièrement.

    Le déficit de la Sécu est de l’ordre du milliard. A comparer au déficit de la France.

    50 milliards en 2007 et 100 milliards l’an prochain…

  6. khan
    1 avril 2011 @ 3 h 39 min

    Moi ce qui m’émeut le plus c’est que personne, je dis bien personne ne réagisse à cette situation grotesque et dangereuse pour la France. La commission préfectorale censée répartir les 320 milliards d’euros de fonds pour soutenir les banques c’est de de la poudre aux yeux, la vérité c’est que l’Etat français a hypothèqué et gagé son patrimoine à hauteur de 320 milliards d’euros et, si vous faites le rapprochement avec la valeur de Versailles, des châteaux, dépendances et autres biens, appartenant à l’Etat, le compte y est. Le Nabot vous prend tous pour des cons mais, quelque part il a raison, vous êtes des moutons dociles, des guignols vous les français… En attendant, les financiers et les gouvernements jouent la montre, se refaisant au passage une petite santé sur le marché obligataire (financement du logement social) mais au final rien n’a changé et rien ne changera sauf si le peuple reprend son destin en main.

  7. Salabreuil pote de Mimil
    1 avril 2011 @ 3 h 52 min

    Incroyable le nombre de gens qui répondent en répétant bêtement la doxa. Le trou de la sécu est un concept terroriste, qu’on agite depuis un certain temps pour faire desesperer les français de leur système de santé et les préparer aux assurances privées.
    Le trou de la sécu est virtuel : c’est un retard de paiement. Cela n’est que ça. Dix à quinze milliards de déficit, c’est à dire quelques semaines de retard de paiement. En gros, la sécu engrange des dizaines de milliards : et ces rentrées sont assurées, car l’assurance maladie est obligatoire. Bref, pousser des cris d’oisillons apeurés parce que la sécu a un trou, ce serait comme interdire bancaire quelqu’un qui gagnerait 10000 euros par mois et serait à découvert de quelques centaines d’euros en début de mois. D’autre part, toutes les entreprises ont des dettes et retards de paiement, comparables à la sécu, mais là personne n’y trouve à redire, et pour cause ! De plus, cloisonner les dépenses de l’Etat – comme si sa main droite ignorait ce quefait sa main gauche, est un non sens économique.

    Enfin la sécu est créancière : ,8 milliards non reversés à la sécu sur les taxes sur le tabac ! 3,5 milliards non reversés à la sécu sur les taxes de l’alcool ! 1,6 milliard non reversés à la sécu des assurances auto pour les accidentés de la route ! 1,2 milliard non reversé à la sécu de la taxe sur les industries polluantes ! 2 milliards de TVA non reversés à la sécu ! 2,1 milliards de retard de paiement à la sécu pour les contrats aidés ! 1,9 milliard de retard de paiement par les entreprises …… etc…
    Total : 20,1 milliards d’euros qui sont dûs à la sécu… (soruce : rapport de la cour des comptes de la sécu 2003 – gageons que cela n’a pas bougé d’un pouce)

    Le trou de la sécu est un épouvantail à moineaux, mais une arme de frappe efficace pour préparer aux assurances privées.
    C’est pourquoi je suis absolument opposé à votre proposition 3 : tout le monde – riches et pauvre doivent être solidaires et égaux dans l’accès aux soins. Dérembourser les riches serait une mesure catastrophique, tant symboliquement qu’économiquement, et ouvrirait un boulevard aux assurances privées.
    Il faut avoir conscience d’une chose très importante lorsqu’on parle de réduire le trou de la sécu, ou de réformer la sécu :
    La variable d’ajustement de notre système de sécu est financière : il peut y avoir un déficit, mais on ne met pas en cause que tout le monde soit couvert. Mais une autre variable existe : c’est l’exclusion et là, plus de déficit. Parlons du système américain, entièrement aux mains d’assureurs privés. Si ces assurances privées sont en déficit, elles font flamber les cotisations. En 2003 elles ont flambé de 13 %. Si vous ne pouvez plus payer, vous êtes exclus : c’est le cas de 43 millions d’américains qui sont sans couverture sociale. Cela représente des milliers de drames quotidiens. Au début des années 2000, ce chiffre a augmenté d’un million par an !!!! Et c’est l’engrenage infernal : moins il y a des cotisants, plus les cotisations augmentent. De fait, beaucoup de salariés se retrouvent sans couvertures car les entreprises américaines en difficultés qui assuraient leurs employés cessent de payer les assurances médicales. Donc les assurances privées, c’est vraiment une impasse… Il faut avoir constamment l’exemple américain en tête, car nombreux sont ceux en France qui voudraient un démantelement de la sécu au profit d’assurances privées… La franchise, c’est le ver dans le fruit : si la sécu est déficitaire, on augmente la franchise, et on obligera les gens à se tourner vers les assurances privées…
    Maintenant les pistes sont nombreuses pour réduire le déficit : 20 % des dépenses relèvent du médicament. Deux fois plus que beauoup de pays, où les prix des médicaments sont fixés rationnellement. En France, la sécu est la vache à lait des labos pharmaceutiques (ce en quoi nous sommes d’accord). Les médicaments seraient moins cher si le retour sur investissement des actionnaires passaient de 20 % à 3 ou 4 %, surtout quand un médicament est dans le domaine public. Cela commence à bouger, grâce aux médicaments génériques, tant mieux. D’autre part, il serait temps de s’interroger (mais ne comptons pas sur la droite libérale pour le faire) sur l’équation financière de la protection sociale, de plus en plus déficitaire au fur et à mesure que s’amenuisent les revenus du travail au profit des revenus spéculatifs et financiers.
    L’assurance maladie obligatoire est un système simple. Pour qu’une assurance maladie fonctionne, il n’y a que deux variables : soit plus de financement, soit de l’exclusion. Dans quelle société veut on vivre ?
    Alors oui il y a des réformes à faire, mais pas celle qui consiste à ouvrir la porte aux assurances privées. Plus de transparence sur les médicaments. Moins de secrets. Rendre les études comparatives obligatoires. Ne pas se fier uniquement aux experts payés par les labos. Faire en sorte que la formation continue des médecins ne soit plus assurée par les labos pharmaceutiques. Interdire les campagnes de pub terroristes du type « surveillez votre cholestérol » ou comme celle qui a fleuri l’année dernière à Paris soi-disant pour la lutte contre les maladies cardio-vasculaire :sur l’affiche on voyait un homme terrassé par une crise cardiaque, sa femme en pleurs à côté. Problème : on dirait qu’ils ont 35 ans. Mais statistiquement, les risques d’un infarctus à cet âge sont ultra minimes. Derrière cette campagne, qui y avait il ? Pfizer. Résultat : on pousse les gens à consulter sans raison, à se faire prescrire des médicaments… Juteux pour les labos: mais qui paye ? La sécu… Bref arrêter de montrer du doigt les quelques comportements abusifs, qui ne coutent pas tant que ça, et arrêter de culpabiliser l’usager, quand à côté les labos sont sans états d’âme et pompent la sécu allégrement. Il ne devrait pas y avoir de campagne de pub touchant à la santé sans que cela soit validé par la sécu…
    Enfin, on va vers une véritable crise des médecins généralistes et nous allons souffrir d’une pénurie d’ici quelques années. Or le généraliste devrait être au coeur du système – ce qui désengorgerait les urgences au passage. Or le métier de généraliste n’est absolument pas valorisé au cours des études de médecine, à l’issue desquelles la réussite s’incarne forcément dnas une spécialité. Or on a trop de spécialistes. Et la réforme du parcours coordonnée est une véritable usine à gaz : les généralistes sont débordés, trop peu nombreux, et très rapidement se défaussent en adressant leurs patients à des spécialistes pour des pathologies qui sont pourtant du ressort de leurs compétences. Beaucoup de gens voient gynéco, pédiatre, rhumato, neurologues pour des pathologies qu’un généraliste peut parfaitement soigner. il y a un véritable problème de formation, et l’accès aux métiers de soignants devrait être plus souple : un-e infirmier-e devrait pouvoir avoir accès à des concours et des formations parallèles qui pourrait leur permettre de devenir médecin. Après des années de soins en hopitaux, ils/elles connaissent les gestes, les soins, le terrain , bien mieux qu’un jeune interne sorti de l’université. Dans d’autres pays, c’est possible : pourqui pas en France ?
    Concernant votre point 6, celui-ci est obscur, vous semblez confondre les praticiens hospitaliers et les médecins généralistes – qui il est vrai manquent déjà dans les campagnes. Mais le médecin n’est certainement pas un fonctionnaire : si l’on veut que le jeune médecin en formation fasse, à sa sortie, partie d’un service public de santé qui lui imposera son lieu d’installation (et ses conditions d’exercice), il faut le dire d’emblée ; et il faudra, en toute logique, donner à ces nouveaux travailleurs de l’état, comme à tous les fonctionnaires, les avantages (horaires fixes, salaire garanti) qui ont ces obligations pour contrepartie – ce n’est absolument pas le cas actuellement! ! ! et ce n’est pas souhaitable, l’expérience anglaise en ce sens a été catastrophique…
    Un mot sur les fraudes et les comportements abusifs : ils sont ultra minoritaires, mais c’est facile à montrer du doigt par les politiques qui n’arrêtent pas d’avoir le mot « responsabilisation » à la bouche. Mais c’est quoi ce paternalisme condescendant ? On monte les gens les uns contre les autres, on fait désesperer de la notion de solidarité, on donne à peu de frais l’impression d’être plein de bon sens… Les problèmes sont vraiment ailleurs.
    A chaque fois que vous entendez quelqu’un plaider pour la responsabilisation individuelle, traduisez : diminuer la part prise en charge de manière mutualisée par la Sécu. C’est exactement le programme de Sarko, dont le but est d’ouvrir un boulevard aux assurances privées.
    Il y a des pistes pour améliorer notre système : il faut surtout le rendre plus cohérent.

  8. muscleman
    1 avril 2011 @ 4 h 45 min

    Sarkozy veut favoriser encore les assurances privées, les labos pharmaceutiques…
    Ce pays va dans le trou
    Dans quelques temps on crèvera sur pieds comme les ricains…